Son expansion en Suisse depuis quelques années est une nouvelle réjouissante pour cet élégant rapace et, qui sait, peut-être pouvons-nous espérer bientôt une première nidification dans le canton de Genève ?
Son expansion en Suisse depuis quelques années est une nouvelle réjouissante pour cet élégant rapace et, qui sait, peut-être pouvons-nous espérer bientôt une première nidification dans le canton de Genève ?
Les serpents inspirent souvent la peur voire même le dégoût mais méritent-ils réellement leur mauvaise réputation lorsque l’on sait que très peu d’espèces sont venimeuses dans nos contrées et que tous sont extrêmement timides et pacifiques, ne mordant que très rarement pour se défendre ?
En apprenant à les connaître, on ne peut être qu’émerveillés par ces animaux fascinants qui sortent totalement de l’ordinaire et qui jouent un rôle important dans le maintien des écosystèmes.
Avril sonne le retour de ses quartiers d’hiver en Afrique du Rouge-queue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) qui se fait rare dans nos campagnes en raison de l’altération de son habitat (de moins en moins de vieux vergers, etc.).
Oiseau discret malgré son plumage flamboyant, son retour ne passe pas inaperçu pour les oreilles averties puisque, dès son arrivée, le mâle se met à chanter sans relâche pour affirmer son territoire et pour notre plus grand plaisir.
A la fin de l’hivernage, les mâles se livrent à des combats territoriaux : tels des danseurs, il s’enlacent, s’enroulent et chacun tente de prendre le dessus, sans violence et sans morsure, le perdant étant celui qui se fatigue le plus rapidement.
En ce début de printemps, le bouquinage bat son plein chez le lièvre brun (lièvre d’Europe). Entre matchs de boxe et courses-poursuites, les bouquins cherchent à séduire les hases.
Un bain de soleil bienvenu pour cette tortue sauvage après son hibernation dans la vase au fond de l’étang. La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une espèce indigène et la seule tortue que l’on peut trouver naturellement en Suisse.
Dès que les températures se radoucissent, les serpents commencent à sortir de leur léthargie et pointent le bout de leur nez au moindre rayon de soleil. Cette vipère aspic (vipera aspis) est la première que j’observe cette année.
Groupe de chevreuils dans la campagne genevoise. Cette chevrette, tous les sens en éveil, semble prête à donner l’alerte au moindre signe de danger pendant que ses compagnons broutent paisiblement.
Ce petit mustélidé débordant d’énergie et vif comme l’éclair, m’a régalé durant 45 minutes de courses folles et de cabrioles dans la campagne genevoise.
Une belle prise pour lui comme pour moi !
Après l’avoir observé traversant l’étang à diverses reprises, flèche bleue se posant parfois sur un roseau au loin, quelle chance qu’il choisisse un perchoir assez solide pour lui permettre d’assommer le poisson de belle taille qu’il venait de pêcher juste devant l’observatoire où j’étais posté !
Martin-pêcheur d’Europe